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Un militaire en garnison

Si ce roman n’est pas l’éloge du libertinage et du cocufiage, il en est du moins la preuve que, bien avant l’arrivé « d’inter-nénétte », la chose se pratiquait gaiement.  

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Un petit extrait pour le plaisir des yeux

Je l’ai éprouvé mille fois, lorsqu’on a foutu une femme deux fois, à moins qu’elle ne soit aimable, jolie, et qu’elle ne sache réveiller nos sens par des attouchements voluptueux et libertins, on est pour ainsi dire blasé, et le con de la première venue vous semblerait préférable, parce qu’on change, et que l’inconstance est un besoin pour l’homme, lorsqu’il veut s’amuser et jouir.

Voilà pourquoi on court les filles et les bordels ; les putains se prêtent à tout, se retournent sur tous les sens, le cul, le con, les tétons, la bouche, etc., tout est à vous ; cinq francs en font l’affaire. Presque toujours votre épouse, la femme que vous aimez, que vous entretenez, pour lesquelles vous vous ruinez, vous refusent, vous repoussent, se plaignent de douleurs, d’un malaise, vous dégoûtent.

Elles ont leurs raisons pour cela et elles foutent avec un autre : vont voir soit disant une amie pour se distraire, et rient avec votre heureux rival de votre sotte confiance et de votre crédulité. Croyez-moi, vous qui me lisez, ne prenez une femme que pour le moment, où vous voulez foutre ? dès que vous avez renfermé votre vit dans le vêtement nécessaire, n’y songez plus, ou si vous voulez foutre de nouveau cherchez-en une autre.

Mais cette digression nous écarte de notre sujet ; revenons à la fouterie. Le Mans était devenu un vaste bordel ; toutes les femmes foutaient, il n’y en avait pas une qui ne voulut tâter du vit

Le Vit sans pareil