L’avilissement érotique le plaisir de la honte mode d’emploi

Image d'un homme nu embrassant les pieds d'une femme

L’avilissement érotique est une des formes les plus difficiles de la domination/soumission. Elle accentue par la mise en scène l’écart entre la personne dominante et celle qui est soumise.

Cette forme de domination/soumission est basée sur la confiance et l’amour entre les deux partenaires. La personne soumise s’offre entièrement à la personne dominante repoussant, au fil de leur relation, toujours plus loin les limites.

En prenant possession de la personne soumise, la dominante le/la rabaissera, l’humiliera et lui fera perdre tous ses droits pour la rabaisser au niveau d’une chienne, d’une esclave sexuelle, d’une servante corvéable à merci voire d’un simple objet.

La personne soumise aura parfois très honte mais à la fois ne vivra plus que pour servir la dominante chérie, admirée, vénérée et lui vouera un culte digne d’une déesse ou d’un dieu.

Si elle débute, la personne dominante sera gênée, aura peur d’aller trop loin dans le manque de respect. En même temps elle se sentira adulée, aimée, respectée.

La personne soumise assumera son infériorité sous les insultes et les remarques pleine de mépris. Plus ce sera le cas, plus elle montrera respect et admiration pour la personne dominante à qui elle s’est librement donnée dans le but de perdre sa liberté et de remettre sa vie et ses droits à la personne dominante.

Si le rapport entre les deux partenaires peut sembler dénué d’amour et de respect, c’est en fait tout le contraire qu’il faut y voir ! Le but de cette relation est de pousser à son paroxysme le rabaissement de l’autre. C’est une véritable passion dévorante extrême qui lie ceux-ci dans un rapport fascinant.

Analysons simplement se rapport particulier.

Personne n’a envie d’être humilié et insulté par le premier venu. Personne n’a envie d’aller faire du ménage à quatre pattes avec un plumeau dans les fesses chez un ou une inconnue.

Et pourtant, dans ces relations extrêmes réservées à des partenaires qui souhaitent établir une inégalité entre eux, c’est un choix assumé et revendiqué. C’est une forme de sadisme et de masochisme mental.

L’entonnoir de la gêne

Pour la personne soumise, psychologiquement c’est comme s’il y avait un entonnoir dans lequel tourbillonne et se mélangent la gêne, la honte, le plaisir créant ainsi une alchimie excitante. En bas de l’entonnoir, le tourbillon est si fort que la personne soumise se sent comme aspirée par un plaisir différent la conduisant à l’abandon total.

La personne dominante doit être forte mentalement pour parvenir à passer au-dessus de ses propres limites. Paradoxalement, le respect et l’amour qu’elle porte à la personne soumise sera un frein monstrueux au plaisir qu’elle peut prendre et au plaisir qu’elle peut lui donner. S’il y a de l’amour, son plus gros problème sera toujours d’oser.

La progression plus ou moins lente dans l’avilissement érotique le plaisir de la honte est importante de façon à ce que la confiance s’installe de part et d’autre. Ce sont plus les personnes dominantes qui sont freinées voir bloquées que les personnes soumises.

Cette forme d’amour cruel est si fort que seules quelques personnes sont capables de la vivre réellement tout en ne désirant plus faire marche arrière.

Mode d’emploi de l’avilissement érotique le plaisir de la honte pour débutant

Les premières étapes consistent à réaliser des choses simples et dans l’intimité. La personne soumise doit bien comprendre que vous êtes en « mode jeu » pour ne pas faire un blocage et se révolter.

« A quatre pattes chien(ne) » ou « embrasse les pieds de ta divine Maîtresse » ou .... Ensuite, jouer progressivement avec les mots dégradants et l’imaginaire comme « je pourrai de prêter / te louer comme esclave ».

Sortez ensuite de l’intimité pour aller en extérieur comme un bois où vous serez seuls. Seul oui, mais on pourrait vous voir.... Exemple, au cours d’un trajet en voiture, un simple besoin naturel pour être un prétexte de jeu. Quittez l’autoroute, cherchez un bois puis faites dévêtir la personne qui doit uriner comme un chien ou une chienne. Interdisez-lui de se relever en lui disant que quelqu’un approche et pourrait le/ la voir. (même s’il n’y a personne)

Pour passer en mode « public », choisissez un lieu propice comme un club BDSM où vous ne gênerez personne et OU il n’y a que des inconnus. Là, vous devez utiliser des mots avilissants et OSER lui faire embrasser vos pieds, ou le faire laper dans une assiette posée sur le sol. Promenez-le (ou la) en laisse dans le club, c’est un impératif.

Lorsque l’avilissement érotique le plaisir de la honte sera accepté / compris, comme indiqué, les limites seront celles de la personnes dominantes qui, bien souvent, n’osera pas. En effet, la personne soumise sera fière de pouvoir passer outre le regard des autres pour faire voir à tous sa dévotion.

N’oubliez pas d’encourager et de féliciter la personne soumise, cela, lui donnera des ailes de vous sentir fier ou fière.

NON CE N’EST PAS QUE DU BDSM vous pouvez aussi le faire en ABDL, en libertinage, en fessée.

En ABDL faire en sorte que SA couche se voit, est aussi jouer sur la honte. Le dire est bien aussi : « je suis obligé de lui mettre une couche car c’est un pisseux qui n’est pas capable de se contenir pendant le trajet ».

En libertinage, dire que « cette salope est si insatiable que j’envisage d’aller l’offrir dans des vestiaires d’une équipe de foot ».

En fessée, ( si vous n’êtes pas exhibitionnistes) vous pouvez toujours lui donner une fessée dans votre chambre en laissant la porte entrouverte. Le bruit des claques sera très excitant... surtout si en plus vous l’avez carrément annoncé : « désolé on vous abandonne 5 minutes, je vais lui donner la fessée qu’il (ou elle) mérite. De retour, mettez-le/la au coin devant tout le monde.

Chers dominants ou dominantes, à vous de trouver vos variables, en retenant que vous pouvez « oser » bien plus que vous ne l’imaginez.